Lors de sa récente intervention devant la Commission ad hoc de l’Assemblée nationale, Maître Aïssata Tall Sall a vivement critiqué ce qu’elle qualifie de vide dans un dossier en discussion. Une posture qui soulève des interrogations, notamment au regard de son passé en tant que ministre de la Justice, période durant laquelle des milliers de dossiers présumés « vides » ont tout de même été traités, mettant en cause des patriotes.
Cette prise de position a provoqué des réactions parmi ceux qui ont été directement affectés par ce qu’ils considèrent comme des abus judiciaires. « J’ai porté un bracelet électronique comme un vulgaire quidam pendant 11 mois sur la base d’un dossier vide », déclare une voix critique, rappelant les failles d’un système qui aurait manqué de rigueur et d’équité.
Au-delà de ce débat personnel, cette affaire met en lumière un enjeu plus large : la nécessité d’une gestion saine et transparente des deniers publics, tout comme un système judiciaire qui respecte les droits fondamentaux des citoyens. Plus que jamais, il devient impératif de garantir des procédures justes et impartiales, exemptes de tout soupçon d’instrumentalisation politique.
Ensemble, un appel est lancé pour une gouvernance où la justice et la responsabilité restent au cœur des préoccupations nationales.
