Ce mercredi 16 octobre, a la barre du tribunal de Dakar, un homme d’une trentaine d’années, de taille moyenne, portant un maillot de ريال مدريد de couleur blanc a fait face au juge, Madiap Sarr, il s’appelle. Dès l’ouverture de l’audience, le juge a rappelé le pourquoi l’accusé est traîné en justice. Selon lui, M. Sarr est accusé d’avoir fait un près de 5 millions 222 mille francs CFA à la banque de Cofina dont il est employé.
Lors de cette audience, le représentant du parquet a demandé au juge d’infliger à Madiap Sarr une peine correctionnelle. L’avocat de la défense a plaidé la clémence à l’endroit de son client vu qu’il est un délinquant primaire et il est à sa première confrontation avec la justice, en même temps, père de famille.
A la lecture des faits, le juge décide de le condamner à trois (3) mois d’emprisonnement avec une amende de cinq millions (5 000 000) francs FCFA qu’il doit verser à la banque.
Pour rappel, le sieur Sarr a misé cette grosse somme empruntée a la banque dont il est employé en même temps, sur le jeu One XBet précisément (Paris Foot) et par malchance les choses ont mal tourné. Interpellé, l’accusé à son tour s’explique, nous informe le journal Le Grand Panel de ce jour.
En effet, lors de sa première confrontation avec le juge, Madiap Sarr n’a pas du tout nié les charges qui sont retenues contre lui. Il raconte devant le parquet avoir pris les 5 millions 222 mille francs CFA à la banque dont il est employé et confie avoir misé sur « Paris Foot » mais malheureusement, il n’a pas réussi son coût.
M. Sarr laisse entendre que « Naar bi » (le nom que les jeunes ont donné au patron de 1Xbet) l’a fauché. Ainsi toute la salle était hilare. Poursuivant, il révèle qu’il a commencé à verser de l’argent pour payer la banque. Ce que son avocat a confirmé devant le tribunal et la somme s’élève à 2 millions 50 mille francs CFA.
La robe noire explique par la suite que son client devait verser chaque fin du mois la somme de cinq cents mille (500 000) mille francs CFA, une chose qu’il a fait dit-il. Même le représentant de la banque un certain Monsieur Cissé l’a confirmé devant le tribunal. Le procureur à son tour a demandé à l’accusé qu’est ce qui l’a motivé à faire ce coût bas ? Sans réponse, l’accusé se tait, la tête baissée.