Une embarcation, portant plus de 300 jeunes de Bargny, a vu son destin basculer au large des côtes sénégalaises. Le capitaine, surnommé avec ironie « Nice », a dirigé la pirogue vers un destin funeste en heurtant un rocher. Le chavirement a précipité le naufrage, plongeant la mer dans l’obscurité d’une nuit déjà empreinte de tragédie.
Selon les informations du quotidien Le Témoin, seulement 25 migrants ont émergé des flots déchaînés, tandis que l’incommensurable douleur a englouti 275 jeunes, portés disparus dans les eaux troubles qui séparent le Sénégal de la Mauritanie.
Les visages de la douleur : destins brisés à Bargny
Les conséquences déchirantes de cette catastrophe s’étendent à chaque ruelle de Bargny, chaque maison devenant le témoin silencieux de destins brisés. Une famille, frappée de plein fouet, pleure la perte de sept de ses fils, emportés par la mer impitoyable.
Un père, maintenant étreint par le vide, a vu disparaître ses trois enfants dans les eaux mauritaniennes. Les quartiers de la commune, d’ordinaire vibrant de vie, sont désormais teintés de tristesse et d’incompréhension.