Le débat agité autour du possible report de la présidentielle de 2024 au Sénégal ne semble pas trouver de justification valable. En effet, le pays ne traverse pas actuellement de crise institutionnelle majeure. Les institutions et l’État fonctionnent, même si des problèmes ponctuels peuvent survenir.
Tension Politique et Opposition
Le contexte politique, marqué par la dissolution d’un parti politique et l’incarcération de son leader, en l’occurrence Ousmane Sonko, ne constitue pas en soi une raison suffisante pour envisager le report des élections présidentielles. Ousmane Sonko défend ses droits devant les instances judiciaires sénégalaises et la CEDEAO.
17 Novembre : Date Décisive
La date du 17 novembre pourrait s’avérer décisive pour Ousmane Sonko dans le cadre de ses démarches judiciaires. Cependant, le simple fait de reporter les élections entraînerait automatiquement la prolongation du mandat présidentiel, une mesure difficile à justifier légalement.
Nécessité d’une Base Légale
Selon les dispositions légales en vigueur, le report des élections ne peut être envisagé que dans des situations exceptionnelles, telles que des troubles graves ou des catastrophes naturelles rendant impossible la tenue du scrutin. Actuellement, aucune de ces situations n’est présente.
Processus Électoral en Cours
Le processus électoral est déjà en marche, avec notamment le processus de parrainage en cours. Tout report unilatéral violerait la loi et porterait atteinte aux droits des candidats. Les discussions autour d’un éventuel report semblent être des tentatives de tester l’opinion publique.
Maintien de la Stabilité et de la Paix
La stabilité et la paix du pays doivent être préservées, notamment face aux défis socio-économiques tels que la paupérisation croissante, le coût de la vie élevé, et l’insécurité régionale. Tout débat factice sur le report des élections ne fait que détourner l’attention des enjeux réels.