Cette affaire à propos d’un marché de 71 milliards de francs CFA fait beaucoup parler. L’Association des fournisseurs de matériels médicaux a interpellé le chef de l’État au sujet de la passation de marché de gré à gré au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Elle demande l’annulation rapide de ce marché et cherche à faire la lumière sur cette affaire.
Cependant, Cheikh Seck, secrétaire général de la Fédération des syndicats de la santé (F2S), adopte une approche prudente. Il encourage les parties lésées à saisir l’agence de régulation compétente pour résoudre ce différend.
« En tant que professionnel de la santé et gestionnaire, il est crucial de respecter les règles établies pour la passation des marchés. Si les dispositions réglementaires n’ont pas été suivies, et s’il n’y a pas d’urgence réelle ou de mesures exceptionnelles justifiant ce marché de gré à gré, alors il est légitime de remettre en question cette décision », souligne le secrétaire général de la F2S.
Il ajoute : « Si le ministère a enfreint la loi, les parties concernées peuvent saisir l’autorité régulatrice compétente pour annuler cette entente. C’est ce que prévoit la loi. Dans ce contexte, il n’y a pas lieu de s’inquiéter », conclut Cheikh Seck.