09H 03 : Les avocats de Ousmane Sonko arrivent au tribunal de Ziguinchor à bord d’un minicar, accompagnés de gardes du corps.
09H 12 : Les avocats de Sonko quittent la Cour d’Appel pour se diriger vers le tribunal départemental de Ziguinchor, où se tiendront les débats.
09H 32 : Malheureusement, la presse reste cantonnée à l’extérieur du tribunal, tandis que le juge, l’Agent judiciaire de l’État (AJE) et les avocats de Sonko sont à l’intérieur de la salle.
09H 45 : Une forte mobilisation de jeunes et de femmes se fait sentir à Ziguinchor. Plusieurs agences et banques sont fermées, et la circulation est filtrée. La police privilégie la stratégie du dialogue pour maintenir la foule sous contrôle.
10H 23: Devant les barricades de la police, situées à quelques centaines de mètres du tribunal d’Instance de Ziguinchor, un grand rassemblement de jeunes et de femmes a lieu. Ils marchent en procession et chantent en hommage à Ousmane Sonko.
11H 01: Alors que les débats se poursuivent à l’intérieur du tribunal, des jeunes se rassemblent à cent mètres des lieux pour chanter en l’honneur de Ousmane Sonko.
11H 45: Une accalmie se fait sentir dans la confrontation tendue entre les jeunes, les femmes du Bois Sacré et les forces de l’ordre. Les premiers cités restent derrière les barricades, et l’intensité des chants diminue.
12H32: Une des femmes du Bois Sacré fait un malaise, probablement en raison de la chaleur intense. Les forces de l’ordre permettent à ses camarades de lui porter assistance, mais les chants continuent.
12H37: Les forces de l’ordre utilisent pour la première fois des grenades lacrymogènes pour disperser des jeunes qui s’étaient excités devant une femme qui avait fait un malaise.
13H25: Les avocats de Sonko quittent la salle, et il semble que l’audience ait été suspendue.
13H45: Me Djiby Diagne, avocat d’Ousmane Sonko, informe que le juge a ordonné une suspension de 5 minutes. Il reste encore 5 avocats du côté de la défense à plaider, puis l’Agent judiciaire de l’État (AJE) reprendra la parole, suivi des avocats de l’administration électorale. Les débats pourraient se prolonger jusqu’à 18 heures, avant que le juge ne se retire dans son bureau pour prendre une décision, attendue au plus tard vers 20 heures.
15H46 : Le maire de Bignona, Bacary Diatta, est arrêté par la Gendarmerie. Son adjoint déclare à la presse qu’ils ne savent pas de quoi il est accusé et demandent sa libération.
18H42 : Les journalistes restent en attente devant le Tribunal d’Instance de Ziguinchor. À l’intérieur, les choses semblent évoluer, et on se rapproche de la fin de l’audience.
18H55 : Me Djiby Diagne informe que les avocats de l’État sont les seuls à devoir encore plaider. Ils sont au nombre de trois et disposent d’une heure pour leurs plaidoiries. Le premier avocat de l’État a commencé sa plaidoirie, et après leur intervention, le juge suspendra l’audience pendant au moins une heure avant de délibérer.
20H20 : FIN des plaidoiries. Le juge suspend l’audience pour se retirer et délibérer. Les avocats de Sonko annoncent des répliques, ce qui motive la suspension.
20H48 : Reprise de l’audience !
21H47: Les femmes du Bois Sacré reviennent devant les barricades à cent mètres du tribunal pour effectuer des incantations, jeter des fruits et des sachets d’eau, puis repartir en courant en procession. La police ne réagit pas, et le spectacle dure moins d’une minute. Retour au calme plat ! À l’intérieur du tribunal, les plaidoiries se poursuivent. Il reste encore un avocat de l’État qui n’avait pas plaidé, et il a commencé sa plaidoirie il y a une dizaine de minutes.