Le 12 décembre, le tribunal d’instance hors classe de Dakar examinera le recours déposé par les avocats d’Ousmane Sonko, leader de Pastef, contestant sa radiation des listes électorales. Cette démarche fait suite à l’ordonnance du Président du tribunal de Ziguinchor en faveur de sa réintégration, annulée par la Cour suprême le 17 novembre.
Une Succession de Procédures Judiciaires
Depuis sa détention le 30 juillet dernier, Ousmane Sonko, confronté à une condamnation par contumace, cherche à restaurer ses droits civiques et politiques. Les multiples procédures judiciaires découlent de cette volonté.
Un Épilogue Incertain
La décision rendue mardi aura d’importantes implications. Quelle que soit l’issue, l’une des parties (Sonko ou l’État du Sénégal) pourra interjeter appel devant la Cour suprême. Cette instance devra également examiner le Rabat d’arrêt introduit par les conseils du maire de Ziguinchor.
Enjeu Crucial pour Ousmane Sonko
La réintégration sur les listes électorales est cruciale pour Ousmane Sonko. Elle lui permettrait de déposer sa candidature avant la date butoir du 26 décembre au greffe du Conseil constitutionnel en vue de l’élection présidentielle qui se tiendra dans 75 jours.
Défense de l’Acte de Radiation
L’Agent judiciaire de l’État, Yoro Moussa Diallo, sera chargé de défendre l’acte de radiation du ministère de l’Intérieur. Cependant, les procureurs généraux près la Cour suprême, Marie Gueye Diop et Ousmane Diagne, ont déjà indiqué lors de deux audiences distinctes que l’État du Sénégal a violé les droits d’Ousmane Sonko en le retirant des listes électorales.
Course Contre la Montre
Alors que l’élection présidentielle approche à grands pas, l’horloge tourne inexorablement pour Ousmane Sonko, qui attend avec impatience la décision du tribunal. Tic… Tac…
