Le ministre porte-parole du gouvernement, Moustapha Ndieck Sarré, met en garde les députés majoritaires de la nouvelle opposition à l’Assemblée nationale contre toute tentative de déposer une motion de censure pour renverser le gouvernement.
Déclaration de politique générale à venir
Lors de son intervention dans l’émission Grand Jury de ce dimanche, le ministre a révélé que le Premier ministre Ousmane Sonko allait bientôt présenter sa déclaration de politique générale. Il a également souligné que le Conseil constitutionnel exige une déclaration de patrimoine dans les trois mois suivant la nomination. Il a ajouté que cette déclaration de politique générale était plus qu’une simple tradition républicaine, mais un acte constitutionnel. Il a affirmé que Sonko était en train de bien la préparer et la présenterait bientôt devant l’Assemblée nationale.
Opposition à une motion de censure
Concernant une éventuelle motion de censure émanant de la majorité parlementaire, notamment de Benno et de ses alliés, Moustapha Sarré a été catégorique. Il a souligné que cela irait à l’encontre de la volonté de la majorité du peuple sénégalais. Il a mis en garde contre les conséquences d’une telle action, affirmant que toute tentative de renversement du gouvernement rencontrerait une forte opposition de l’opinion publique sénégalaise. Il a rappelé que le projet politique de l’opposition, notamment celui de Sonko, avait été largement plébiscité dès le premier tour, et que déposer une motion de censure serait une erreur de leur part.
Dissolution de l’Assemblée nationale ?
Sur la question de savoir si le président de l’Assemblée nationale, Bassirou Diomaye Faye, allait dissoudre l’Assemblée, le ministre a souligné que c’était une décision relevant des prérogatives du président de la République. Il a précisé que tant que l’Assemblée fonctionnait normalement et qu’il n’y avait pas de blocage majeur, il était peu probable que le président prenne une telle décision. Cependant, si des tentatives de blocage du fonctionnement de la République se produisaient, le président prendrait les mesures nécessaires pour assurer le bon fonctionnement des institutions.