En juillet dernier, le parti politique Pastef, dissous, a dévoilé cinq candidats en remplacement des fiches de parrainage retirées. Alors que l’idée d’un « plan B » était évitée, elle s’offre désormais sous différentes formes. Selon Amadou Ba, membre éminent du parti, « Ousmane Sonko demeure le seul candidat officiel », dans l’attente d’une décision judiciaire concernant sa radiation, attendue sous dix jours maximum.
Le nouveau rôle des candidats désignés
Amadou Ba éclaire sur le rôle des candidats désignés : « Tandis que le Président Ousmane Sonko ferraillera avec Macky devant les tribunaux, les Plans B s’attacheront à réactiver les parrainages ». Il souligne l’importance de « cristalliser nos parrainages ». Il est impératif de ne pas « laisser le terrain à Bby et ses faussaires pour manipuler nos militants et siphonner nos parrainages », souligne-t-il. L’objectif est de combler le vide laissé par la dissolution de Pastef, en restructurant les soutiens autour des candidats, tout en regagnant l’enthousiasme des militants, à l’abri des menaces d’Antigone. Selon Ousseynou Ly, qui partage le même étage que le chef du parti, Ousmane Sonko, à l’hôpital principal de Dakar, « il possède les plannings des vols et les codes des appareils.
Un appel à la persévérance
Un membre du cabinet de Ousmane Sonko exhorte les anciens membres de Pastef à se tenir prêts, à rester mobilisés et à ne jamais montrer de signe de découragement ou de fragilité, soulignant que « cela nous mènera à la victoire ». Il avertit que les adversaires du Pastef mettent tout sur cette stratégie, car ils savent que c’est leur unique chance de survie. C’est un jeu de nerfs et la première partie qui cède est condamnée. Il est impératif de ne pas échouer, prévient Ousseynou Ly.
Dans un message posté, ce dernier rappelle aux membres du régime en place qu’on ne peut pas effacer, étouffer ou emprisonner une réalité politique, car l’intelligence socio-politique du moment oblige à composer avec elle.
Ainsi, les dés sont jetés et il semble que l’ex-parti Pastef ait encore beaucoup à dire.