La violence sévit dans les universités sénégalaises depuis plusieurs années, devenant une réalité endémique. Les affrontements entre groupes d’étudiants et les actes de vandalisme perturbent gravement l’atmosphère au sein de ces institutions. C’est particulièrement visible à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), une institution autrefois renommée pour son rôle dans la formation intellectuelle en Afrique.
Impact des Violences sur l’UCAD
En juin dernier, l’arrestation d’Ousmane Sonko, leader de l’ex-parti Pastef, avait déclenché des manifestations violentes à travers le Sénégal. Les universités du pays, y compris l’UCAD, ont été touchées par ces manifestations, laissant des traces visibles dans les établissements d’enseignement supérieur.
Controverse sur l’Enseignement à Distance
À l’UCAD, les cours se déroulent à distance depuis cette période agitée malgré les appels répétés du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) et des étudiants en faveur de la réouverture physique des cours. Cette décision du Conseil académique de l’université suscite toujours des débats au Sénégal.
La Violence Endémique à l’UCAD
La violence est devenue une caractéristique endémique de l’UCAD ces dernières années. Entre saccages, conflits communautaires, luttes pour le contrôle des associations, l’insécurité règne dans cet établissement renommé. Les conséquences visibles comprennent des bâtiments saccagés et des véhicules incendiés, altérant l’image de l’UCAD.
Réactions aux Violences
Les récents affrontements entre différentes associations étudiantes, ayant conduit à la mort d’Ismaïla Gaoussou Diémé, ont suscité une réaction du Conseil de discipline de l’UCAD, sanctionnant certains étudiants par leur exclusion. Le président Macky Sall a également dénoncé ces scènes de violence, soulignant que l’université doit rester un centre de savoir et non un lieu de conflits.
Enjeu de la Fuite de Cerveaux
Malgré ces défis, l’UCAD continue de s’illustrer en Afrique, classée première en Afrique francophone du classement Edurank2023 pour la deuxième fois cette année. Cependant, la violence persistante et la fuite de cerveaux demeurent des problèmes préoccupants pour l’université.