La semaine précédente, les syndicats Cusems et Saems avaient annoncé des journées d’arrêt de travail dans les écoles pour protester contre plusieurs sujets, notamment le non-respect des accords signés en 2022, la fermeture des universités et les arrestations arbitraires.
Réaction du Ministre de l’Éducation
En réponse à cette annonce, le ministre de l’Éducation a émis une déclaration dans laquelle il a averti que le gouvernement se réservait le droit de revoir ses engagements en cas de violation des termes de l’accord par les syndicats. Il a souligné que ces engagements avaient déjà coûté 250 milliards de francs CFA aux contribuables sénégalais.
Le Ministère Qualifie les Journées Mortes d’une Grève
Le ministère de tutelle a qualifié les journées d’arrêt de travail de grève et a critiqué le non-respect des délais de préavis avant de déclencher un mouvement de grève. Le ministre a également rejeté les arguments des syndicats, les considérant comme politiques.
Référence à la Loi sur la Cessation Collective de Travail
Le ministre a invoqué la loi 61-33 du 15 juin 1961, en particulier l’article 7 et les alinéas 7 et 8, qui, selon lui, interdisent toute cessation collective de travail sans préavis. Il a rappelé les sanctions prévues en cas de non-respect de cette loi, sans possibilité de bénéficier des garanties prévues par d’autres articles de la même loi.
Détermination du Gouvernement à Maintenir l’Ordre dans l’Éducation
Le communiqué du ministère a affirmé que le gouvernement restait déterminé à faire respecter les dispositions légales et s’opposerait à toute tentative de déstabilisation de l’éducation pour des motifs non déclarés.