Lundi dernier, les avocats d’Ousmane Sonko ont déposé un rabat d’arrêt, dans l’espoir que la Cour suprême statuera rapidement. Leur objectif est de réintégrer leur client dans le cours à la présidentielle du 25 février 2024. Les Échos, dans son édition de jeudi, livre deux nouvelles concernant leur demande.
D’abord, la bonne nouvelle : le journal rapporte que les cinq juges ayant annulé la décision du tribunal de Ziguinchor, notamment la réintégration de Ousmane Sonko dans les listes électorales, ne participeront pas à l’audience des chambres réunies. Ces cinq juges ne feront pas partie des sept magistrats qui examineront la requête du président de Pastef. Ainsi, ses chances de succès restent intactes.
Cependant, la mauvaise nouvelle réside dans le possible retard du dossier à la Cour suprême. Un juriste anonyme cité par Les Échos souligne qu’il n’y a pas de procédure d’urgence pour le rabat ; aucun traitement différencié selon la nature du dossier. Le journal indique également que si la Cour suprême maintient son rythme habituel, l’audience pourrait se tenir en 2024, sans considération particulière pour le caractère électoral du cas.