Au cinquième jour de l’attaque surprise, le bilan humain s’alourdit de façon vertigineuse. Le Hamas, mouvement islamiste palestinien, a lancé son offensive au cœur du repos hebdomadaire juif, 50 ans après la guerre israélo-arabe de 1973. Ils ont employé divers moyens pour franchir la barrière séparant Gaza du territoire israélien, ciblant militaires et civils.
Les attaques et ripostes
Israël, en retour, a repris partiellement le contrôle de sa frontière avec Gaza. Des frappes israéliennes ont touché la Syrie et le sud du Liban en riposte à des tirs de roquettes. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu annonce des mesures drastiques, appelant à un « gouvernement d’union nationale ».
La situation actuelle
Plus de 260 000 Palestiniens sont déplacés à l’intérieur de Gaza. Un « siège total » est imposé, tandis que des milliers de soldats sont déployés dans le sud d’Israël pour affronter les combattants infiltrés. Les habitants des zones avoisinantes de Gaza sont évacués, et l’approvisionnement en eau coupé.
Le bilan humain déchirant
Le conflit a déjà engendré plus de 3.600 pertes, touchant des civils, des soldats israéliens et des combattants palestiniens. Des étrangers sont également parmi les victimes. Des otages sont retenus, certains tués lors des frappes.
Les revendications et menaces du Hamas
Le Hamas menace d’exécuter des otages israéliens en réponse aux frappes. Ils déclarent agir pour mettre fin aux « crimes de l’occupation », dénonçant le blocus imposé depuis 2007.
Les craintes d’un « deuxième front »
Les États-Unis mettent en garde le Hezbollah libanais contre l’ouverture d’un « deuxième front ». Des actions depuis le Liban et le territoire israélien sont revendiquées par des groupes affiliés.
Réactions internationales et appels à la fin de l’escalade
Le président américain Joe Biden condamne les attaques du Hamas. Les États-Unis offrent leur soutien à Israël. Des ONG alertent sur la situation sanitaire à Gaza, appelant à un couloir humanitaire. L’ONU et l’Union européenne rappellent le respect du droit international. Des pays arabes multiplient les contacts pour mettre fin à l’escalade, tandis que l’Iran soutient l’offensive du Hamas.
La voie de la diplomatie
La Ligue arabe rejette la violence de part et d’autre. Les ministres arabes des Affaires étrangères se réunissent pour discuter de la situation.