Le chef de file des Patriotes, Ousmane Sonko, a été transféré à la prison du Cap Manuel le 14 novembre, quittant ainsi le pavillon spécial de l’Hôpital Principal où il avait été hospitalisé après son placement sous mandat de dépôt et son renvoi à la Maison d’arrêt de Sébikotane à la fin de juillet. Cette décision représente une tournure favorable pour lui, malgré sa volonté exprimée il y a trois semaines de retour en prison, relayée par la presse.
Selon Source A, Sonko aurait émis ce souhait dans l’espoir de pouvoir avoir des visites plus larges. À l’Hôpital Principal, ses visites étaient restreintes par décision du Doyen des juges, étant autorisées uniquement pour les membres de sa famille et ses avocats. D’après la même source, le leader de Pastef espère que cette fois, en revenant en prison, les limitations sur ses visites seront levées.
Cependant, cela semble peu probable. Source A, référant à des informateurs anonymes, affirme que toutes les personnes impliquées dans des affaires politico-judiciaires subissent les mêmes restrictions que celles appliquées à Sonko lorsqu’il était à l’Hôpital Principal. En d’autres termes, il semble que même au Cap Manuel, le maire de Ziguinchor ne puisse recevoir que des membres de sa famille et ses avocats.