Selon les déclarations de Source A, c’est son instinct de survie qui a joué un rôle crucial dans le sauvetage de sa vie. Alors que la pirogue qui avait quitté Bargny en direction des côtes espagnoles a chaviré au large de Nouadhibou, en Mauritanie, A. Babou, âgé de 27 ans, a réussi à s’agripper à un morceau de bois pour sortir de cette situation périlleuse.
Des événements étranges en haute mer
Le miraculé partage avec le journal que bien qu’il soit rentré sain et sauf à Dahra Djoloff, de nombreux compagnons d’infortune n’ont pas eu la même chance. Parmi les victimes, il énumère des bébés de trois mois et des femmes. Selon ses dires, tout allait bien jusqu’au deuxième jour de leur périple, moment où un homme étrange est apparu dans leur pirogue, parlant plusieurs langues, notamment le créole et le wolof. A. Babou soutient que cet être surnaturel a proféré des menaces de mort, promettant de ne laisser que 16 survivants parmi les 300 occupants de la pirogue.
Il raconte que dès le cinquième jour, certains ont commencé à sombrer dans la folie, tandis que l’homme étrange dévorait de la viande fraîche et que les bébés tombaient malades. L’être surnaturel, tour à tour seul ou accompagné d’autres esprits, se transformait même en canard.
Des obstacles surnaturels et une fin tragique
A. Babou souligne un fait étrange : bien que leur pirogue ait atteint l’Espagne après huit jours de voyage, la Marine espagnole n’a pas pu les repérer pour les secourir. Selon lui, l’hélicoptère de secours était visible, mais étrangement, les sauveteurs ne les voyaient pas. Les GPS ne fonctionnaient plus, ce que Babou attribuait à l’œuvre de l’esprit surnaturel.
Il décrit comment ils ont dû attacher et torturer l’être surnaturel pour qu’il révèle la lame et l’aiguille cachée à bord, permettant ainsi au GPS de fonctionner à nouveau. Malgré cela, la tragédie a frappé au huitième jour, lorsque la pirogue a éclaté en mille morceaux au large des côtes mauritaniennes. Seules 160 personnes sur les 300 embarquées ont survécu, les corps des défunts étant enterrés sur le quai de pêche dès le lendemain.
A. Babou, ayant vécu sa deuxième tentative, jure de ne plus jamais emprunter de pirogue après cette terrifiante mésaventure.
