Dans le contexte d’une affaire baptisée « diamants québécois », le ministre démissionnaire Aly Ngouille Ndiaye est accusé par l’ex-directeur général de Dakar Dem Dikk d’implication présumée. Cette affaire impliquerait le président de la République, Macky Sall, en collusion avec l’homme d’affaires Mimran. En réaction, Aly Ngouille Ndiaye, chef de la coalition AlyNgouille 2024, a déposé une plainte pour diffamation contre ces accusations, selon son avocat, Me Daouda Ka.
Révélation de documents et contestation
Lors d’une conférence de presse largement diffusée, Me Diop, avocat et candidat à la présidentielle de 2024, a divulgué des documents confidentiels, qu’il a qualifiés de « compromettants », concernant un contrat minier. Ces documents prétendent montrer qu’Ally Ngouille Ndiaye, alors ministre des Mines, aurait échangé des correspondances avec Jean Claude Mimran. Dans ces échanges, il aurait promis l’octroi d’une autorisation d’exploitation minière dans le nord du pays. Me Diop a cité une lettre où Aly Ngouille Ndiaye aurait affirmé que sur ordre présidentiel, une autorisation d’exploration serait accordée à la société Stornaway Diamond Corporation.
Réponse et défense
Face à ces accusations, Aly Ngouille Ndiaye a réagi en contestant ces affirmations. Il a souligné qu’il avait quitté son poste de Ministre de l’Énergie et des Mines en septembre 2013 pour devenir Ministre de l’Industrie et des Mines. Par conséquent, il a démenti la possibilité d’être l’auteur d’une lettre datée du 1er décembre 2016, indiquant que cette fonction ministérielle n’existait plus depuis 2013.
