Le week-end dernier, Keur Massar a été le théâtre d’une révélation choquante du Mouvement des arabophones du Sénégal (Mas) concernant la disparition en mer d’étudiants et bacheliers en langue Arabe.
Disparition Tragique : Plus d’une Dizaine d’Étudiants et Bacheliers
Selon Souleymane Gadiag, président du Mas, « plus d’une dizaine de bacheliers et étudiants en langue Arabe sont restés dans l’Océan », comme rapporté par le journal L’Observateur. Ce bilan pourrait s’aggraver à mesure que les investigations du Mas progressent.
Quête d’Échappatoire : La Tentative de Rejoindre l’Europe
Les étudiants et bacheliers en langue Arabe décédés dans le naufrage des pirogues tentaient, selon Mouhamadou Mbacké Diouf, professeur d’Arabe à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, de rejoindre l’Europe pour échapper à la stigmatisation et à la marginalisation subies par les diplômés en langue Arabe.
Appel à l’Élargissement des Opportunités : Combattre l’Émigration Clandestine
Pour freiner l’afflux des étudiants et bacheliers arabophones vers l’émigration clandestine, le Mouvement des arabophones propose d’élargir l’ouverture de départements en langue Arabe à toutes les universités publiques du Sénégal. Ils suggèrent également d’ouvrir l’Université virtuelle Cheikh Hamidou Kane aux arabophones ou, à défaut, de créer une Université Arabo-islamique.
Rappel d’une Promesse de Campagne : Engagement de Macky Sall
Imam Hassan Seck, porte-parole du Mas, rappelle que l’ouverture de départements en langue Arabe dans toutes les universités publiques du Sénégal et l’élargissement de l’Université virtuelle Cheikh Hamidou Kane aux arabophones étaient une promesse de campagne du président Macky Sall avant son accession à la présidence.
Pérennisation des Mesures Adoptées : Appel à une Loi à l’Assemblée nationale
Le Mas appelle également le président Macky Sall à rendre pérennes les quatorze mesures adoptées par l’État du Sénégal dans le cadre du vaste programme de modernisation des Daaras. Ils demandent que ces mesures, saluées par le Mas, soient désormais encadrées par une loi votée à l’Assemblée nationale pour assurer leur pérennité.