Le ministre a répondu en mettant en valeur l’importance économique du Port autonome de Dakar (PAD) au Sénégal. Il a souligné la nécessité de renégocier la convention avec DP World pour assurer une gestion harmonieuse des autres ports du pays, tout en demandant une réévaluation de la dotation de l’Agence nationale des affaires maritimes. Cette agence joue un rôle crucial dans l’activité maritime, malgré une baisse de 200 millions dans son financement.
Concernant l’accord de concession avec Dubaï Port World et l’État du Sénégal, détenant 40 % de l’actionnariat de cette entreprise, le ministre a mis en lumière les défis rencontrés par le port, attribués au manque d’investissement de la part du concessionnaire.
Il a également souligné la capacité importante du port en eau profonde, prêt à accueillir d’énormes navires de 15 000 conteneurs. Cela devrait entraîner une augmentation du trafic et une baisse des coûts de fret, consolidant la position de Dakar en tant que hub maritime majeur en Afrique. Plus de 180 navires ont déjà choisi le PAD au lieu d’Abidjan.
En outre, le ministre a rappelé les mesures prises pour désengorger le port de Dakar, telles que la mise en œuvre d’un plan d’action et le transfert de conteneurs vers différents sites.
En ce qui concerne les autres ports, le démarrage des travaux du port de Ndayane est prévu pour devenir un centre industriel, avec des projets visant à créer près de 100 000 emplois. Des projets d’envergure pour les ports secondaires, notamment Kaolack et Ndakhonga, sont en cours, avec des initiatives de développement spécifiques adaptées aux opportunités locales.
Il a également évoqué que le port de Ndayane, avec un investissement de plus de 450 milliards de francs CFA, deviendra l’un des plus importants de l’Afrique de l’Ouest. Trois maisons de projet sont déjà construites à Diass, Yenne et Ndayane, où des jeunes des environs sont en cours de recrutement.
