Suite aux incidents survenus le 29 mars 2022 au stade Abdoulaye Wade lors du match retour des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 contre l’Égypte, la Fédération sénégalaise de football a été sanctionnée d’une amende de 112 millions de francs CFA et d’ un match à jouer à huis clos.
En conséquence, le Sénégal se retrouve dans l’obligation de disputer son match contre le Soudan du Sud le 18 novembre sans la présence de son public, marquant ainsi la première journée des éliminatoires du Mondial-2026. Cette décision a provoqué la colère du sélectionneur Aliou Cissé, qui a exprimé son mécontentement lors d’une conférence de presse ce vendredi.
Cissé a souligné son désaccord en affirmant que la sanction paraissait excessive par rapport aux faits réels. Il a rappelé qu’il y avait eu des incidents préalables au match contre l’Égypte, bien qu’il ne les approuve pas. Il a également souligné qu’aucun joueur n’était en danger lors de la rencontre incriminée, remettant ainsi en question la justification de la sanction.
Le sélectionneur a exprimé ses regrets quant à la décision de jouer à huis clos à domicile, reflétant l’exemplarité du comportement des supporters sénégalais dans le passé. Il a rappelé les distinctions obtenues lors de la Coupe du monde 2018, où le Sénégal avait remporté le prix du Fair-play de la FIFA, ainsi que la discipline démontrée lors de la dernière Coupe d’Afrique. Cissé a conclu en attribuant la sanction à des incidents isolés lors du match éliminatoire du Mondial-2022 contre l’Égypte.
