Dans le territoire de Djugu, des miliciens de la Codeco ont mené des attaques dans deux villages, causant la mort de dix-sept personnes, en blessant sept grièvement et en enlevant quatre autres. Le même jour, huit civils ont été tués dans une attaque attribuée au groupe ADF-Nalu dans le territoire voisin d’Irumu.
Réaction de la société civile
La situation est jugée intolérable par Dieudonné Lossa, responsable de la société civile de l’Ituri, qui déclare : « Nous sommes en état de siège. La province de l’Ituri fait partie intégrale de la RDC et ce qui s’y passe en est insupportable. Personne ne peut imaginer que les gens meurent jour et nuit alors que nous sommes en état de siège. »
Appel à l’action
Lossa exprime des doutes sur l’efficacité de l’état de siège, soulignant que l’absence de présence militaire sur le terrain laisse libre cours aux miliciens. Il souligne également que l’attention de la RDC est concentrée sur le Nord-Kivu, laissant l’Ituri vulnérable aux groupes armés.
Craintes pour la sécurité
Les craintes augmentent quant à la sécurité de la population de l’Ituri, alors que les attaques continuent et que les autorités semblent dépassées par la situation.