Badara Sarr, président du Syndicat des entraîneurs de football du Sénégal (Sefs), exprime la nécessité d’un soutien accru de la part de l’État et des sponsors pour le football sénégalais. Il évoque divers sujets, notamment la promotion des entraîneurs dans les clubs et le déficit de licences A parmi les techniciens.
Bilan positif des trois années de direction
Badara Sarr souligne le succès de la création du syndicat, qui a contribué à rassembler les entraîneurs et à améliorer leur visibilité. Le syndicat a également permis de négocier avec les clubs et les entraîneurs, préservant ainsi leurs intérêts matériels et moraux.
Reconnaissance accrue des entraîneurs
Il affirme que les entraîneurs bénéficient désormais d’une plus grande considération de la part des dirigeants de clubs, et que ces derniers recherchent souvent des conseils pour choisir un entraîneur adapté à leurs besoins.
Déficit de licences A
Badara Sarr soulève la question du déficit de licences A parmi les entraîneurs sénégalais, ce qui limite leur capacité à travailler dans des compétitions africaines de haut niveau. Il insiste sur la nécessité de combler ce déficit pour renforcer le football sénégalais.
Défis et perspectives pour le football sénégalais
Il évoque les défis auxquels les entraîneurs sont confrontés, notamment les litiges contractuels, les objectifs et les moyens mis à leur disposition, ainsi que la pression exercée par les clubs et les supporters. Badara Sarr estime que l’attractivité du football sénégalais doit être renforcée par la participation des médias et des sponsors, ainsi que par un soutien accru de l’État.
Statut juridique des entraîneurs
Il souligne la nécessité de définir un statut juridique clair pour les entraîneurs professionnels, afin de mieux prendre en charge leurs droits et responsabilités.
Niveau des entraîneurs sénégalais
Badara Sarr estime que le niveau des entraîneurs sénégalais est bon, en se basant sur les succès des sélections nationales et des techniciens sénégalais travaillant à l’étranger. Cependant, il souligne le défi de retenir les meilleurs joueurs au Sénégal en raison de leur attractivité sur le marché international.
Stabilité des entraîneurs
Il explique que la stabilité est plus courante au sein des académies que dans les clubs traditionnels, en raison de la pression des résultats. Le manque de licences adéquates peut également entraîner des mouvements fréquents d’entraîneurs entre les clubs.
Vivre de l’entraînement
Badara Sarr constate des améliorations dans les contrats des entraîneurs, mais souligne que tous les entraîneurs ne peuvent pas vivre de leur métier. Il indique que la concurrence étrangère pour les entraîneurs sénégalais peut permettre à certains de négocier des salaires plus élevés. Cependant, seuls environ un tiers des membres du syndicat exerce actuellement en tant qu’entraîneurs.