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Un Accord Majeur : La Russie et le Mali Ensemble pour la Plus Grande Raffinerie d’Or d’Afrique de l’Ouest

par Aicha
Raffinerie d'Or soleil.sn

Le Mali vient de franchir une étape majeure dans son ambition de renforcer sa production aurifère. Un protocole d’accord non contraignant d’une durée de quatre ans a été signé avec la Russie pour la construction d’une raffinerie d’or à Bamako. Cette raffinerie, d’une capacité de production annuelle de 200 tonnes, deviendrait la plus importante de toute l’Afrique de l’Ouest une fois opérationnelle.

Un Pas de Plus vers l’Indépendance Aurifère

L’accord, annoncé par le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, vise à réduire la dépendance du Mali à l’égard de la transformation de l’or à l’étranger, en particulier en Chine, en Suisse et au Canada. Ce projet permettra également de dynamiser l’industrie locale de transformation de l’or, marquant ainsi une avancée significative dans la stratégie de développement aurifère du pays.

Position Privilégiée : Le Mali Rejoint les Rangs des Raffineurs d’Or Africains

La raffinerie de Bamako rejoindra bientôt le cercle exclusif des pays africains dotés de raffineries d’or, comprenant actuellement l’Afrique du Sud et le Zimbabwe. D’autres pays comme le Ghana et la RDC prévoient également d’étendre cette liste avec leurs projets de construction respectifs.

Impact Économique : L’Or, Poumon Économique du Mali

Avec une production estimée à 72,2 tonnes d’or en 2022, le Mali se positionne comme le troisième producteur africain, après le Ghana et l’Afrique du Sud. Le secteur aurifère joue un rôle crucial dans l’économie malienne, générant des recettes publiques record de 763,7 milliards de FCFA l’année dernière.

Cadre Réglementaire Renforcé : Le Mali Opte pour une Participation Publique dans les Nouveaux Projets Miniers

Le président malien, le colonel Assimi Goita, a promulgué en août dernier un nouveau code minier. Ce code donne à l’État la possibilité de détenir jusqu’à 30% de participation dans les nouveaux projets miniers du pays. Désormais, le gouvernement peut prendre une participation de 10% dans les projets miniers, avec l’option d’acquérir 20% supplémentaires au cours des deux premières années. Une part supplémentaire de 5% peut être octroyée au secteur privé malien, portant ainsi les intérêts nationaux publics et privés dans les nouveaux projets à 35%, comparativement à 20% selon l’ancien code minier de 2019.

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