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Lutte contre la corruption dans le secteur extractif au Sénégal

par Aicha
secteur extractif au Sénégal

Le secteur extractif est important pour l’économie du Sénégal. Il fournit de l’argent et des ressources naturelles nécessaires pour développer le pays. Cependant, sur tout le continent africain, la corruption coûte des milliards de dollars aux économies des pays, notamment à cause de la fuite des capitaux.

Atelier pour renforcer la lutte contre la corruption

NRGI, en partenariat avec l’ITIE et les ministères concernés, organise un atelier dans le cadre du Programme Traces. L’objectif est de renforcer les compétences des fonctionnaires dans la lutte contre la corruption et le contrôle budgétaire. Cet atelier vise à rendre le secteur extractif plus transparent et plus responsable.

La corruption dans le secteur extractif

Mamadou Seck, responsable régional chez NRGI pour l’Afrique francophone, souligne que la corruption reste un problème majeur pour de nombreux pays riches en ressources. Selon l’ITIE, un cas de corruption sur cinq se produit dans le secteur extractif.

La corruption peut se produire dans le secteur public et privé. Elle implique des pots-de-vin, des détournements de fonds, du népotisme, du copinage, du trafic d’influence et des transactions intéressées.

Défis de la lutte contre la corruption

La corruption est un problème à tous les niveaux et le secteur extractif est particulièrement vulnérable en raison de l’importance de ses revenus et de sa complexité. Les pratiques corruptives peuvent concerner toute la chaîne de valeur, des licences à l’utilisation des revenus.

Moustapha Fall de l’ITIE Sénégal souligne que les pays africains perdent beaucoup d’argent à cause de la corruption, du blanchiment d’argent et de l’évasion fiscale. Selon lui, l’Afrique perd plus de 50 milliards de dollars chaque année à cause de la corruption.

Recommandations pour lutter contre la corruption

Moustapha Fall recommande d’analyser les vulnérabilités dans toute la chaîne de valeur de l’industrie extractive, en particulier l’octroi des contrats, la collecte des revenus et le suivi des recettes. Il souligne l’importance de continuer la lutte contre la corruption pour garantir un climat d’investissement de confiance.

NRGI propose un outil de diagnostic de la corruption, déjà utilisé dans d’autres pays, qui sera présenté lors de cet atelier. Cet outil permet d’identifier et d’analyser les risques de corruption et d’orienter les réformes nécessaires dans le secteur extractif.

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